permanence téléphonique
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association reconnue d'intérêt général

46, rue Raphaël Ponson
13008 Marseille - France
métro Rond Point Prado

L’association

L’association Parole d’Enfant

s'est donnée pour mission l'aide à l’enfance maltraitée ou en danger, lors d'actions de prévention,
de pédagogie,  d’engagement au service de la bientraitance des enfants!

Créée en 1994 à l'initiative d'une jeune femme victime de multiples maltraitances, l'association prend le nom de "l'enfant bleu" en 1996, puis de "Parole d'enfant" en 2000.

Régie par la loi de 1901, elle a pour objet de lutter, par tous les moyens possibles, contre toute forme de maltraitances faites aux enfants.

L'association s'est progressivement inscrite dans le tissu social, éducatif, psychologique et judiciaire en déployant ses actions selon trois axes majeurs :
la prévention
l'écoute et le soutien psychologique
le conseil juridique et la défense des droits de l'enfant et de la famille

 

Découvrez notre association avec le film du réalisateur Pierre Contet.

 

Depuis l'entrée en vigueur de la loi de 2007 relative à la protection de l'enfance qui confie la prise en charge des mineurs en danger aux services du Conseil Départemental (A.S.E.), Parole d'enfant a renforcé ses missions de prévention élargissant l'information aux futurs professionnels de l'enfance et offrant aux parents des espaces d'échange et d'accompagnement :
→ ouverture d'un groupe de parole "soutien à la parentalité" en 2014
→ accueil parent enfant de 0 à 4 ans: le Ballon rouge , structure créée en 2016 par Parole d'enfant
→ conférences en partenariat avec l'AP-HM notamment et animation de projections débats dans l'espace public

Parallèlement, l'arrivée de bénévoles ayant exercé-e-s des responsabilités professionnelles (psychologues cliniciennes, enseignantes, formateurs, gestionnaires, psychopraticienne, art-thérapeute, sophrologue...) a permis de développer différents partenariats* et de travailler en réseau afin de croiser les regards sur des situations souvent complexes.

*SOS femmes, EPIDE, HAS, écoles et collèges du territoire, CMA, centres sociaux et centres de culture ouvrière, MECS et MDS, AP-HM, AMSP, le CALMS, ADEPAPE 13, Maison Pour Tous Kalliste-Baumillons, Maison de Provence de la Jeunesse et des Sports, l'Hôpital Européen, la Ligue de l'enseignement laïque, l'association KIPAWA

L'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE) publie des indicateurs alarmants de la protection infantile en France.

2016: les forces de l’ordre ont recensé 131 infanticides, dont 67 commis dans le cadre intrafamilial. Parmi ces 67 enfants décédés sous les coups d’un parent ou d’un proche, 33 filles et 34 garçons; près de 4 sur 5 avaient moins de 5 ans.

2017: 100 enfants sont victimes d'infanticides dont 67 ont été commis dans le cadre intrafamilial. Trois enfants sur cinq étaient âgés de moins de 5 ans. Les services dénombrent parmi les victimes 30 filles et 37 garçons.

2018: 122 enfants victimes d’infanticides sont recensés par les forces de sécurité, 80 enfants sont décédés dans le cadre intrafamilial. Deux enfants sur trois étaient âgés de moins de 5 ans. La répartition entre filles et garçons s’est inversée : les victimes sont majoritairement des filles (44 filles et 36 garçons) (publication ONPE de Janvier 2020).

2019: 94 mineurs victimes d’infanticides ont été enregistrés par les forces de sécurité, l’auteur pouvant être un membre de la famille ou une personne extérieure à celle-ci. Parmi ces mineurs, 53 sont décédés dans le cadre intrafamilial, c’est-à-dire que l’auteur des faits se trouve être un parent (père, mère, beau-parent, grand-parent, oncle, tante, fratrie), deux tiers des enfants étaient âgés de moins de 5 ans au moment du décès confirmant d’une année sur l’autre la part importante de ces décès chez les enfants les plus jeunes (note statistique de l'ONPE, 2021).

Pour l'ONPE et les professionnels de l'enfance, les chiffres concernant les décès d’enfants dans le cadre intrafamilial, sont à interpréter avec précaution puisqu’ils ne révèlent qu’une partie du phénomène, celle portée à la connaissance des services de sécurité, laissant présager une possible sous-estimation.

Cette situation de la société française requiert l'engagement de toutes et tous, c'est pourquoi Parole d'enfant a mis à la disposition du grand public les informations indispensables, accessibles de manière anonyme, en ouvrant dès 2010 un site internet.

Pour les personnes qui souhaitent échanger en direct, nous maintenons une permanence téléphonique continue 7 jour/7, 24h/24, assurée depuis le début de la crise sanitaire #covid-19.

La priorité de Parole d'enfant est de donner aux enfants les moyens de se protéger et d'être vigilants, et aux parents les moyens d'accroître leurs compétences parentales.

Les enfants d'aujourd'hui seront les parents de demain, et s'ils ont compris l'intérêt d'adopter des comportements bienveillants avec leurs propres enfants, peut-être verrons-nous disparaître les châtiments corporels, les insultes, les dévalorisations , les agressions sexuelles, les enfants "livrés à eux-mêmes", privés de l'attention et de l'affection indispensables à leur développement physique et psychologique.